Au cœur d’un village rural, faire coexister architecture et paysage constitue une démarche sensible qui tend à préserver la cohérence de l’environnement naturel et bâti. Le projet de la salle « l’Aurore » constitue un accompagnement paysager, une déformation légère du paysage, établissant un lien indéfectible avec le dernier étang abreuvoir du village. 

Guidée par les notions de continuité et d’intégration, l’architecture proposée se veut humble, silencieuse, en lien avec le site. Une réinterprétation contemporaine fondée sur le « déjà-là » : le paysage, l’étang, les bâtisses de pierres, les hangars agricoles, … 

La volumétrie, immiscée dans le paysage, s’avance sur l’étang et s’appuie contre le talus de la prairie afin de dégager un vaste espace ouvert sur la rue et les vallons. Les usages de cet espace communautaire sont perceptibles depuis l’extérieur et se prolongent sur le parvis qui établit la transition entre la rue et le bâtiment.